mercredi 28 octobre 2009

Bioéthique


Nicolas Lemas
Bioéthique : une nouvelle frontière des valeurs ?
Ellipses, Paris. Collection Transversale-débats - 1er mai 2009



Euthanasie, clonage, expérimentations humaines, définition de la mort, cellules souches ou pillages des ressources génétiques du tiers-monde... La liste est longue des dilemmes que les sciences du vivant posent à la conscience humaine.

Toute éthique commence, disait Gershom Scholem, par une question. À l'heure où le pouvoir-faire de l'homme semble en avance sur sa réflexion morale, où la frontière moléculaire ontologique entre le naturel et l'artifice humain est battue en brèche par les biotechnologies, la bioéthique est précisément cette réflexion qui prétend jeter un pont entre le monde de la médecine et celui des humanités pour restituer à l'homme la maîtrise de sa destinée biologique.

Partie prenante de la délibération publique constitutive des démocraties, intégrée à l'hôpital et à la recherche, la bioéthique fait désormais partie du paysage. En faisant le point sur sa genèse et ses enjeux contemporains, ce livre fournit au lecteur les clés nécessaires pour se poser les bonnes questions, et pour lui permettre d'écrire lui-même les bonnes réponses.


Pour en savoir plus :site de France Culture:http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/bioethique/biblio.php

mardi 27 octobre 2009

crete


Ce beau pays vaut vraiment la visite .
Une population vraiment sympa , une grande diversité de paysage du désert type causses de sauveterre au lagon . Un réservoir d'histoire et d'architecture. une belle ambiance dans les ports de rethymnon et la canée , les petites ruelle étroites sont pleines de ressources artisanat, resto sympa avec musique et maisons très bien restaurées, un mélange d'architecture italienne et turque. Le nec plus ultra ...

Le niveau de vie est élevé , sauf dans les village perchés où le tourisme ne vient pas trop.

Il y a du laid aussi d'immense rassemblement de café-bar à touristes , genre plutôt peu musicaux.
bref un lieu de vacances vraiment idéal.

mercredi 7 octobre 2009

le banlieue . On a donc oublié??




Qui a peur de la banlieue ?
Bayard. Collection Le temps d'une question - 25 septembre 2008


Ce que nous apprend la banlieue sur la citoyenneté, le droit et la créativité

Automne 2005 : les banlieues françaises font les gros titres des médias dans le monde entier. Judith Revel connaît la banlieue pour y avoir enseigné plusieurs années. Ce livre est né de son désir de témoigner de cette expérience et de l’analyser, en philosophe. Elle reproduit des pages de son journal qu’elle a tenu pendant ses années d’enseignement en banlieue, retrace les événements marquants et propose son analyse…
En décortiquant l’émergence de la nouveauté à travers ces conflits, dans les banlieues jugées improductives ; elle voit une possible citoyenneté, nouvelle, ainsi que les fondements d’une culture en devenir.
Voir et revoir l'emission spéciale sur France-Culture : répliques sur le sujet : 6 Juin 2009

Lire également Les Quartiers entre espoir et enfermement. Transversales Franck Chignier-Riboulon



croissance et finance : déception du G20

Croissance et finance par Luc Chatel

Surprenant Michel Rocard. Un jour il légitime Nicolas Sarkozy en acceptant ses missions (sur le grand emprunt, la taxe carbone…), le lendemain il en appelle à une politique radicalement opposée : « dans la pensée économique dominante, on dit : “Améliorons le marché, et il y aura moins de chômage !”. C’est tellement faux. » Cette citation extraite d’un entretien donné au Monde (1) révèle les paradoxes de l’ancien Premier ministre, et à travers eux, ceux de notre époque. D’un côté, il se fait l’apôtre du consensus, du compromis de gouvernement, de l’autre, il dresse des constats qui appellent à l’exact contraire : rupture et radicalité. Par exemple quand il dit : « l’économie a cessé de s’intéresser aux conséquences sociales de ce qu’elle faisait pour laisser cela à la charité ou à la police ». De tels écarts entre le constat et la pratique, entre la pensée et l’action contribuent à rendre les électeurs perdus et les citoyens perplexes.
Le constat s’applique aux réactions face à la crise, notamment autour des G20. À quelques rares exceptions près, économistes et gouvernants expriment la nécessité d’une remise en cause radicale du système. Quel candidat en campagne, quel grand chef d’entreprise ou patron de banque n’a jamais déclaré, la main sur le cœur, que l’économie devait être mise au service de l’homme ? Colloques et débats sont organisés tous les deux jours sur la question. Et le 26 septembre, au lendemain du G20 de Pittsburgh, que voit-on ? Les chefs d’État des plus grandes puissances économiques et financières satisfaits d’avoir pris des mesurettes qui ne sont absolument pas à la hauteur des enjeux. Et rien sur les « conséquences sociales » dont parle Michel Rocard, rien sur le chômage durable qui touche pourtant tous ces pays. Le dogme de la croissance, bousculé par les scores croissants des écologistes et de la gauche radicale en Europe (France, Allemagne, Portugal), reste la vertu cardinale des chefs d’État et de gouvernement. Pour preuve, l’un des rares motifs de satisfaction du G20, selon certains, serait la place désormais plus importante laissée aux pays émergents : Brésil, Inde, Chine. Mais quel est le modèle de ces pays ? Exactement le même que le nôtre : développement économique et creusement des inégalités. Sans même parler d’écologie… La nouvelle gouvernance promue de G20 en G20 n’est qu’esthétique, elle demeure celle de la finance et de la croissance.

(1) Dimanche 27 septembre.